One Forty Plus – Greg Leisz sur « Queen of California »

Le merveilleux Greg Leisz jouant à la fin de « Queen Of California ». Nous n’avons pas utilisé tout son jeu dans la dernière piste, mais tout cela a été spectaculaire et mérite d’être entendu … L’une des rares vidéos très inédites de l’enregistrement de « Born and Raised ».

John.

Source Youtube « mayermusic » et jhnmyr.tumblr.com

John grand vainqueur des charts!

Le Gagnant de la Semaine : John Mayer !


Malgré un grave problème à la gorge qui l’empêche de faire de nombreux spectacles ou d’interviews, le chanteur-guitariste classe « Born and Raised » à la première place du classement des albums du Billboard, avec une vente atteignant 219 000 exemplaires.
Mayer met KO Adam Lambert, qui a vendu seulement 22 000 exemplaires – un plongeon de 71 % – et passe de Number One au numéro 12.

En raison d’un manque regrettable de capacités de promotion, notre hypothèse est que « Born and Raised » va baisser dans les prochaines semaines. Son single « Shadow Days » n’est pas classé dans les charts, il ne peut pas faire de tournée et ses rares interviews à ce jour (NPR All Things Considered, le Ellen DeGeneres Show et Late Night With Jimmy Fallon) sont peu susceptibles d’accroitre.
Mais Mayer est difficile à cerner. Ses derniers albums, en particulier « Heavier Things » en 2003, ont connu un début des débuts difficiles pour finir en ventes massives.

Source  Steve Knopper – http://www.rollingstone.com

3ème Album classé n°1 dans le Billboard 200

Le nouvel album de John Mayer « Born and Raised » fait ses débuts à la première place dans le classement « Meilleures ventes d’albums » du Billboard 200 avec 219 000 copies vendues dès la première semaine, selon Nielsen SoundScan.

C’est le 3ème album du chanteur-compositeur qui arrive directement en 1ère place dès sa première semaine de sortie, en 2009 avec « Battle Studies » et 2003 pour « Heavier Things ».
« Battle Studies » s’inclina avec 289 000 copies vendues dans sa première semaine, tandis que « Heavier Things » fut lancé à 317 000.
Il sort un album studio entre ces derniers, « Continuum » en 2006, qui est entré en place n° 2 avec pourtant un très bon début, 300 000 ventes à l’époque.

 

 

 

Source http://www.billboard.com/

Nouveau post de John sur Tumblr

John à récemment posté un nouveau billet sur sa page Tumblr

« Eh bien, la semaine de sortie de « Born and Raised » est un succés. C’est tellement phénoménal et bizarre de me réveiller ce matin à la maison et non pas dans le fond d’un bus quelque part.
Sur le point positif, la sortie de cet album et reprendre contact avec mes fans ont été quelque chose que j’ai attendu depuis longtemps. Je suis enfin à un moment dans ma vie où je peux vraiment apprécier la gentillesse et le soutien, et vous m’en avez beaucoup montré. Je vous remercie pour cela.
Si je comprends bien, l’album est entré dans les charts directement en première place, ce qui est tout simplement incroyable car je n’ai pas pu en faire beaucoup pour le promouvoir. Dans un monde de plans et de stratégies quand il s’agit de vendre quelque chose, vous êtes juste allés acheter de la musique que vous pensiez aimer. Vous l’avez pris de la même manière que je l’ai fait … du fond du cœur, pas de tricherie. C’est tellement cool et rare et tous les marketeurs dans le monde ne peuvent pas fabriquer ça. Je vous en suis très reconnaissant.
La réalisation de ce disque a été volontairement non documentée, mais il ya quelques vidéos iPhone et quelques photos que je peux partager. Je me dis que je vais le faire ici, et plus souvent que d’habitude dans le passé. Même si cet album disparait des charts dans un mois, il n’en est pas moins spécial pour moi, et nous devrions peut-être tous creuser cette musique ensemble, comme nous l’aurions fait (et nous le ferons) sur scène.
Restez à l’écoute … »

Avec grâce et l’amour
John

Source http://jhnmyr.tumblr.com

Critique New York Times

L’infamie a ses usages, et l’expiation a ses limites.

John Mayer, qui est venu à bout d’au moins une de ces vérités, ne veut pas paraître disgracieux. John veut que les gens sachent qu’il est son plus dur critique, même s’il ne peut pas s’empêcher de se justifier a son sujet. Durant les deux dernières années, dans les dommages de la ronde infernale qu’il s’est crée après sa mauvaise publicité et ses déclarations houleuses, il a sondé les profondeurs de son âme brisée, revenant avec quelques leçons dans ses chansons.

Voilà donc le sens caché de « Born and Raised », le 5eme album de Mr John Mayer, un  précieux cadeau emballé et très bien ficelé dans sa  toile de jute.

Comme aussi sur qu’il rencontre un succès extravagant, l’album qui a été produit par Don Was, un vétéran du rock’n’roll, reflète un très bon ajustement, avec un petit échange de son air habituel pour laisser place à une touche de folk rock à la Lauren Canyon.

La chanson éponyme « Born and Raised »,  parle du temps qui passe, avec l’aide de nouveaux chœurs, David Crosby et Graham Nash.

Il s’agit d’un album avec une impulsion double, en d’autres mots, une tentative de revenir en arrière tout en continuant d’avancer. « If I Ever Get Around To Living » un autre morceau qui évoque une « fin », nous offre  une image de John Mayer à 17 ans, rêvant, plein d’espoir et pas encore tatoué. « je pense que tu ferais mieux de grandir garçon »  il chante pendant le fade-out, et il n’est pas facile de savoir si il s’en prend à son jeune lui ou à l’homme qu’il est devenu maintenant.

Mais il ne laisse pas trop d’incertitude, « le décor était planté, les mots étaient les miens/ je ne me plains pas » nous murmure-t-il dans la chanson « Whiskey Whiskey Whiskey » une balade totalement Mayeresque. « The Age of Worry » est dans le même thème : « Sachez que votre combat n’est pas avec eux/le vôtre est ici et maintenant ». Enfin, la chanson « Shadow Days » a largement été interprétée comme une réponse à la chanson attaque de Taylor Swift  « Dear John ».

Tout le récit de l’album peut paraitre lourd mais il emboite les chansons d’une manière convaincante. Peut-être que M. Mayer n’a pas vraiment réalisé que son album avait un côté d’un CD de Bryan Adams, mais ça lui va très bien en ce moment, même quand il critique ouvertement le paysage musical moderne comme dans « Speak For Me » (peut-être même que c’est une autre réponse a Taylor Swift qui elle à utilisé comme titre de son nouvel album « Speak Now » mais rien n’est sûr)

Une des chanson de cet album qui est la plus étrange et touche le plus est sans aucun doute « Walt Grace Submarine Test, Jan 1967 », elle parle d’un bricoleur parti dans un sous-marin construit par lui-même contre l’avis de tous. John dénoue l’histoire sans passion aucune, il n’est donc pas difficile de voir son investissement dans les choses comme : la solitude, le scepticisme, les   profondeurs périlleuses. Et finalement, contre toute attente, il reviens avec une vraie bouffée d’air frais.

 

 

Source http://www.nytimes.com

A la recherche de son âme – Critique du Boston Globe

John Mayer a fait une promesse lors de son dernier concert à Boston. En 2010, au même moment il avait fait des remarques désobligeantes au sujet de ses goûts pour les femmes, Mayer a dit à la foule au Comcast Center qu’il allait seulement se contenter de chanter et de jouer de la guitare plutôt que de laisser sa langue fourcher.
Nous n’avons plus beaucoup entendu parler du chanteur-compositeur depuis, mais avec son nouvel album on devine que les années qui ont suivies ont été difficiles.

« Born and Raised » nous laisse voir un John en profondeur et en pleine recherche de lui-même, et c’est un homme honnête, convaincant qui marche sur le chemin de sa rédemption.

C’est en grande partie un disque dans le vieux style Californien folk-rock, avec des nuances musicales de Laurel Canyon, des références à Neil Young et un flou sur les questions de cœur.
Mayer a coproduit son album avec Don Was, et ensemble ils ont rendu les chansons plus chaudes, grâce notamment au pedal steel mercurien de Greg Leisz sur “Queen of California” et à l’ambiance Rêve Américain de “If I Ever Get Around to Living”. Le titre de la chanson nous rappelle Crosby, Stills and Nash ; David Crosby et Graham Nash font notamment partie des choeurs.

Mais c’est surtout l’écriture des chansons qui révèle les nouvelles facettes de son talent. Il apparait comme un homme nouveau, et la transformation lui va bien. « saviez-vous que vous pouviez avoir tort ?/ et jurer que vous avez raison ? », il se demande a lui-même dans « Shadow Days ». « Certaines personnes ont été conçues pour faire ça toute leur vie/ mais vous vous retrouvez tout seul comme avant/ comme je me suis retrouvé par terre en morceau sur le sol de mon hotel ».

 
Source  James Reed @ Boston Globe

Traduction : Geraldine Mandin

John Mayer relève la tête avec « Born and Raised » – Hitfix Review

Ce qui ressort de cet album c’est avant tout un artiste qui entre dans une nouvelle phase de sa carrière et aussi la plus importante de sa vie.

L’ensemble très personnel, est une collection de mélodies douces, presque toutes enregistrées à quatre temps qui ont beaucoup à dire mais sans précipitation aucune.

Si John a eu de mauvais moments après avoir trop parlé sur sa vie amoureuse, il doit maintenant avoir à faire à des problèmes vocaux persistants, le multiple vainqueur des Grammy Awards apparait aujourd’hui plus accueillant qu’il ne l’a été depuis des années.

Fini l’arrogance de « Daughters » ou l’idéalisme de« Waiting On The World To Change ». Tout cela a été remplacé par quelque chose de beaucoup plus attrayant en posant plus de questions sans forcément donner les réponses.

Même son jeu de guitare toujours aussi tranché et élégant ne tombe jamais dans le trop ou le faux.

Il a sur son premier titre « Shadow Days » une aisance de jeu à la Eric Clapton/George Harrison.

Les chansons ont toutes un tempo moyen (ce qui est peut-être le petit point négatif de l’album : trop de chansons ont le même rythme) mais chacune d’elles a sa propre personnalité.

Sur la très jolie chanson « A Face To Call Home », sur laquelle il est accompagné par Sara Watkins, il aspire à avancer et à commencer une vie avec quelqu’un avec qui il a des choses à découvrir : « Je suis l’architecte des jours qui ne sont pas encore arrivés ».

Cette première phrase parle d’elle-même : qui n’a jamais laissé leurs pensées aller trop loin ? « Something like Olivia » nous montre une douce nostalgie qu’il ressent pour la copine de son pote.

Watkins n’est pas le seul invité apprécié, ceux qui ont encore mieux leur place dans cet album sont David Crosby et Graham Nash qui laissent leur voix dans une chanson ou le son a l’air tout droit sorti d’un album de The Band  avec un soupçon de Greg Leisz.

Le trompettiste Chris Botti ajoute une touche savoureuse au début de la fantastique chanson (curieusement intitulée) « Walt Grace’s Submarine Test, January 1967 ».

Le tout se referme avec une touche de blues et de plaisir avec « Fool To Love You » qui nous laisse la même sensation chaotique que dans « Who Says » de l’album de 2009 intitulé « Battle Studies », cependant le sujet majeur est différent dans cette chanson.

Comme s’ il s’apprête à commencer une relation vouée à l’échec, vous pouvez voir le triste sourire sur son visage alors qu’il chante « je vais être aussi heureux qu’un homme brisé peut l’être ».

Il n’y a aucun signe de problèmes de voix, qui ont frappé John Mayer le contraignant d’arrêter temporairement de travailler sur cet album et, plus tard, l’obligeant à annuler sa tournée lorsque le granulome est réapparu.

Il a toujours sa voix rauque immédiatement reconnaissable et qui a mûri au fil du temps mais qui dans ces dernières chansons ne laissent en aucun cas deviner un problème vocal.

Si la vie est devenue plus facile pour John quand il avait la vingtaine, aujourd’hui, proche de 35 ans, il a réalisé que la vie a une façon de tout  renvoyer en pleine figure tôt ou tard et c’est à ce moment-là que les choses sérieuses commencent.

« Born and Raised » c’est John Mayer avec une part d’humilité et ça lui va bien.

Source hitfix.com

Merci à Géraldine Mandin pour la traduction, ton aide est précieuse ❤

The Isaac Foundation Review

Ceci est certainement la review la plus mignonne que vous ayez vu. Isaac et Gabriel voulaient faire une critique complète du nouvel album de John. Ils ont créé leur studio d’enregistrement (avec Puffles!) Et se sont amusés toute la matinée avec la caméra. Sans aucun doute la seule critique dont vous aurez besoin 🙂

N’oubliez pas de faire part de vos dons à la Isaac Foundation chère à John.

Born and Raised MTV Review

John Mayer à toujours été un peu « old school » quand il s’agit de musique. Il l’a montré en s’associant à de grandes légendes du blues comme BB King, et il le prouve encore une fois sur son dernier album « Born and Raised » qui succède à « Battle Studies » sorti en 2009.

Paru le 22 Mai, « Born and Raised » pousse le chanteur de 34 ans à une reflexion profonde sur l’âge adulte en mettant ses « jours sombres » derrière lui. Alors que Mayer n’a pas tout à fait laisser tomber son image de tombeur ; on peut l’entendre réclamer la petite amie d’un autre homme sur « Something Like Olivia » ; il passe plus de temps à s’exprimer sur ses rêves inassouvis et sur ce que cela siginfie d’être enfin un adulte.

La semaine dernière MTV a assisté à une séance d’écoute organisée au Electric Lady Studio de New York, ou Mayer a déclaré à l’audience, « Si vous êtes chanceux, vous arrivez à faire des pas de géants en ce qui concerne l’évolution de votre musique, surtout depuis votre premier disque ».
Nous avons mis en évidence les 5 principaux titres de cet album et allons vous laisser décider si oui ou non le chanteur-compositeur-interprète à fait ces pas de géant.

« Born and Raised », le titre éponyme de l’album semble résumer où John en est ces jours-ci. Avec l’harmonica et la guitare en base de fond il admet « Désormais/ j’arpente ma place/ je ne peux revenir sur la façon dont je suis arrivé ici/ je triche sur la lumière/ pour vérifier mon visage/ c’est légèrement plus difficile que l’année dernière ».
Plus tard il dit « il devient difficile de faire semblant de paraître ce que je ne suis pas/parce qu’un de ces jours/ je serai né et élevé/ et c’est du gachis de grandir tout seul ».
Mayer aborde avec chagrin le divorce de ses parents survenu en 2009 en chantant « j’ai toujours la foi/ je peux compter sur mes deux frères/ j’ai une maman/ j’ai un papa/ mais ils n’ont pas l’un et l’autre ».

Sur « If I Ever Get Around To Living » Mayer reprend là ou « Born and Raised » s’arrête, donnant aux fans un apercu de la vie pré-célébrité dans le Connecticut ou il a grandi.
Il se demande si la renommée et le succés sont réels « Peut être que c’est un rêve/ que j’ai fais à 17ans/ je n’ai pas de tatouages/ et très bientôt ma mère va m’appeller en disant/ monte à l’étage tu as du travail a faire ».
A la fin il brise le fantasme en revenant à la réalité en se disant « Tu ferais mieux de rester sage mon garçon » il répète cette ligne à plusieurs reprises comme un mantra.

Les fans qui s’inquiètent que le sexy Mayer n’aborde pas de chanson d’amour comme le fameux « Come Back To Bed » de 2003 se feront un plaisir d’entendre « Love is a Verb » une piste pleine de nostalgie.
« Tu dois me montrer/ que l’amour est un verbe » il plaide. Simple et direct John nous rappelle ici que l’amour est aussi quelque chose que l’on fait, pas seulement un mot que l’on dit.

Pour « Whiskey, Whiskey, Whiskey » Mayer nous emmene à son domicile new yorkais où il « essaye de trouver l’homme qu’il n’a jamais été ».
Comme le suggère le titre, la chanson à résonnance country, est sur le fait de noyer nos chagrins tard dans la nuit dans beaucoup de whisky, à s’endormir et se réveiller pour recommencer. Et si Mayer sait que la routine ne le prendra pas il essaye chaque soir de se rendre à un endroit ou il se sentira mieux.

L’album prend une tournure romantique vers la fin avec A Face To Call Home ».
Bien sur cet album est plein de reflexion de trentenaire mais John Mayer nous montre qu’il peut encore concevoir une chanson d’amour intelligente et nous sommes tous d’accord pour affirmer qu’il en est à son meilleur niveau sur des chansons comme celle-ci.


Source  MTV